Découvrez pourquoi et comment adopter les bonnes pratiques pour les protéger.
La sécurité des données est cruciale dans le secteur des soins de santé, car la protection des informations médicales des patients empêche les utilisateurs non autorisés d’obtenir des données privées. Comme les données médicales des patients contiennent leurs antécédents médicaux, leurs prescriptions et leurs diagnostics, un utilisateur non autorisé qui accède à ces données peut les utiliser pour commettre une usurpation d’identité et une fraude à l’assurance médicale. Les organisations du secteur des soins de santé sont confrontées à plusieurs défis liés à la sécurisation des données médicales :
Technologie non corrigée et obsolète : De nombreux hôpitaux utilisent des technologies obsolètes, souvent coûteuses à mettre à jour. Ces anciens systèmes ne peuvent pas recevoir les correctifs de sécurité, ce qui les rend plus vulnérables aux cyberattaques.
Utilisation de mots de passe faibles : Si votre organisme de soins de santé utilise des mots de passe faibles, cela peut conduire à des violations de données et à la compromission de données médicales. Veillez à ce que vos employés utilisent des mots de passe forts et uniques pour chaque compte. Si les employés travaillant dans des hôpitaux ou d’autres organisations médicales utilisent des mots de passe faibles, il y a plus de chances que leurs comptes soient compromis, ce qui pourrait entraîner un accès non autorisé aux données des patients.
Manque de formation à la sécurité des données : Les professionnels de la santé étant souvent très occupés, il est essentiel de leur proposer une formation à la sécurité des données. Dans les grandes organisations, il peut être difficile de s’assurer que tous suivent les bonnes pratiques. Former les employés aux règles de sécurité, comme l’utilisation de mots de passe robustes et la détection des tentatives d’hameçonnage, réduit le risque de violations de données.
Méthodes de partage non sécurisées des PHI : Les informations de santé protégées (PHI) ne doivent être envoyées qu’en utilisant des méthodes de partage sécurisées avec un chiffrement de bout en bout. Si votre organisation permet aux patients d’envoyer des informations relatives à leur assurance médicale par mail ou via des applications de messagerie, la sécurité de leurs informations privées est compromise car ces méthodes ne sont pas chiffrées. Le partage d’informations sensibles par des moyens non chiffrés peut permettre à des utilisateurs non autorisés de les intercepter et de commettre une fraude à l’assurance ou une usurpation d’identité. Les professionnels de la santé devraient partager les PHI en utilisant des méthodes de partage sécurisées, telles que les transferts de fichiers sécurisés et la messagerie chiffrée.
L’erreur humaine : Il arrive que l’on commette des erreurs, mais les conséquences d’une erreur humaine concernant la sécurité des données dans le secteur des soins de santé peuvent être préjudiciables à la santé et à la vie privée des patients. À la suite d’une erreur humaine, votre organisation peut subir des pertes de données, des cyberattaques, des violations de données et des pertes financières importantes.
Les bonnes pratiques pour garantir la sécurité des données dans le secteur des soins de santé
Heureusement, les organismes de soins de santé peuvent garantir la sécurité des données internes et des données des patients en mettant en œuvre l’accès au moindre privilège, en utilisant le chiffrement de bout en bout et en appliquant des pratiques strictes en matière de mots de passe.
Mettre en œuvre l’accès au moindre privilège : L’accès avec le moins de privilèges possible donne aux utilisateurs autorisés juste assez d’accès aux informations dont ils ont besoin pour accomplir leur travail. Il est important d’appliquer le principe du moindre privilège, car les employés n’ont pas besoin d’accéder à toutes les données de l’entreprise.
Protéger les données grâce au chiffrement de bout en bout : Le chiffrement de bout en bout empêche les tiers d’accéder aux données envoyées d’un système à l’autre en chiffrant les messages pour les garder privés. Lorsque vos employés partagent des informations personnelles, ces données doivent être chiffrées à tout moment, car il est alors plus difficile pour des utilisateurs non autorisés de consulter, modifier ou voler des informations sur les patients par le biais de cyberattaques. Le chiffrement des données convertit les données lisibles en cryptogramme, une série de caractères aléatoires que ni l’homme ni la machine ne peuvent lire tant qu’ils n’ont pas été décryptés.
Renforcer les mots de passe et l’authentification multi-facteurs (MFA) : Les employés doivent utiliser des mots de passe forts et activer l’authentification multi-facteurs (MFA) pour sécuriser les comptes et protéger les données. Les mots de passe robustes réduisent les risques de cyberattaques, et le MFA ajoute une couche supplémentaire de sécurité en exigeant une authentification additionnelle, même si le mot de passe est compromis. Des gestionnaires de mots de passe peuvent également générer et stocker ces mots de passe de manière sécurisée.
Effectuer régulièrement des tests de pénétration : Votre organisation doit régulièrement réaliser des tests de pénétration pour identifier et corriger les failles de sécurité. Ces tests simulent des cyberattaques afin d’évaluer les vulnérabilités exploitables par des criminels. En corrigeant ses faiblesses, vous protégez les données sensibles et améliorez la sécurité globale de vos systèmes.
Élaborer un plan d’intervention en cas d’incident : Un plan d’intervention en cas d’incident définit les rôles et les procédures à suivre en cas de cyberattaque ou de violation de données. Il permet à l’organisation de réagir rapidement, d’identifier l’origine de l’attaque, les données compromises et de prévenir de futures attaques. Élaborer ce plan à l’avance réduit les dégâts et la durée d’une cyberattaque.
En renforçant les pratiques de sécurité comme le chiffrement et l’authentification multi-facteurs, les organisations de santé peuvent protéger efficacement les données sensibles des patients. La formation du personnel et un plan d’intervention solide réduisent les risques liés aux cyberattaques.